Maison Blanche

Cet ensemble bâti situé en rebord d'une pente bordée au sud-est par le ruisseau de Jaillet, sur un coteau en pente douce, est composé de communs imposants - disposés en équerre autour d'une cour en partie pavée de galets - et d'un logis noble, ancienne maison forte. Celui-ci, formé de deux ailes en équerre et cantonné d'une tour de plan circulaire, est élevé sur deux niveaux sous une haute toiture en tuiles écaille et paraît résulter d'une construction homogène (matériaux et mise en œuvre) ; il s'insérait dans une cour fermée englobant aussi la tour pigeonnier, isolée aujourd'hui. Les ouvertures (grandes croisées à meneaux et traverses plats), régulières et symétriques, évoquent une composition rigoureuse du XVIIe siècle. A l'intérieur du bâtiment, plusieurs éléments remontent à la même période : escalier à rampe droite et mur d'échiffre, cheminées, dallages.
Les dépendances sont le résultat de plusieurs phases de construction, unifiées par une toiture similaire à celle du château, mais moins élevée. Elle abritent encore aujourd'hui un four, la pierre d'un pressoir et des meules de remploi servant de support aux piliers de bois. Certaines parties (extrémité est) pourraient appartenir à la même période que le logis (même appareil de galets, ouvertures avec encadrement à arêtes abattues d'un chanfrein). Un mur, figuré sur le plan cadastral de 1836, reliait ces communs au château.

L'édifice a obtenu le label "Patrimoine en Isère", récompensant la qualité patrimoniale d'un édifice d'intérêt départemental.

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